Le cerveau n’est pas un organe quelconque. La traumatologie crânienne représente un champ pathologique très spécifique tant par la bio-mécanique des chocs responsables des modifications anatomiques de l’enceinte crânio-cérébrale que par l’organisation physiologique originale et unique du tissu cérébral.
Un traumatisme crânien représente toujours une agression à l’origine, telle une onde de choc, d’une atteinte concentrique de l’intégrité somatique du blessé mais également de sa personnalité et enfin de son environnement familial et affectif.
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Après avoir surmonté les conséquences traumatiques initiales, les séjours en neurochirurgie et en neuro-rééducations le blessé va être confronté, lorsqu’il aura quitté le milieu hospitalier institutionnel, à des difficultés de réorganisation existentielle dans sa vie personnelle et professionnelle. |
En effet, outre les séquelles neurologiques déficitaires classiques, le blessé cérébro-lésé devra très souvent faire face à des séquelles touchant ses capacités cognitives et exécutives c’est-à-dire ses capacités à se réorganiser et à retrouver sa place dans son environnement familial, affectif et professionnel. |
La situation médico-légale a été estimée suffisamment complexe par les Sociétés d’Assurances pour qu’une mission spécifique d’expertise concernant les traumatisés crâniens ait été rédigée.
C’est ce retentissement situationnel et les difficultés à le faire reconnaitre dans le cadre d’une expertise qui justifie pleinement l’assistance d’un avocat et d’un médecin-conseil de victimes qui travailleront ensemble afin que toutes les répercussions du traumatisme crânien soient évaluées et indemnisées.
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